ZOOM – Les « mangas » non-japonais

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ZOOM – Les « mangas » non-japonais Intéressant !

Manhua ? C’est comme un manga, c’est ça ?

Nous savons tous que le manga provient du pays du Soleil-Levant. Mais qu’en est-il des bandes dessinées étrangères aux mêmes caractéristiques que le manga ? Car oui, les Japonais ne sont pas les seuls à nous proposer de telles œuvres quand bien même il s’agit d’un art indissociable de la culture nippone. Entre manhwa, manhua et global manga, un débrief s’impose.

Le manhwa

Les "mangas" non-japonais - manhwa

Origine : Péninsule coréenne et plus particulièrement de Corée du Sud

La bande-dessinée coréenne s’inspire sans surprise du manga japonais, ne serait-ce que par son nom. Cependant, les manhua chinois ont également beaucoup impacté celle-ci. Très populaire en Corée du Sud, le genre est accessible aussi bien sur papier qu’en numérique et commence à bien s’exporter à l’échelle mondiale. Un dessinateur de manhwa se nomme manhwaga.

Exemples : The Breaker, Witch Hunter, 100% Perfect Girl, Crazy Girl Shin Bia, The Gamer, Crepuscule, Eternity, Abide in the Wind, Fever, Golden Glove, Noblesse

Le manhua

Les "mangas" non-japonais - manhua

Origine : Chine et Taïwan (qui appartient officiellement à la république de Chine)

Si le manhua reste fortement influencé par le manga japonais, reste qu’il est né entre la fin du XIXème et début du XXème siècle. Avant l’apparition du manhua moderne tel qu’on le connaît aujourd’hui, la bande-dessinée chinoise portait le nom de lianhuanhua (« images enchaînées ») composée de petites vignettes. Contrairement à son homologue nippon, le manhua se lit de gauche à droite et on y trouve souvent de la couleur. Les auteurs de manhua sont appelés manhuajia.

Exemples : Remember, The One, The Celestial Zone, Chronos Ruler, Little Yu, Burning Moon, Mimi, Provence, Xiao Ou, Claws of Darkness, Dr Forlen, One Day

Le global manga

Les "mangas" non-japonais - global manga

Origine : de partout en fait ! Mais surtout d’Europe et d’Amérique du Nord.

Les bandes-dessinées de type global manga sont des équivalents internationaux du manga dont elles reprennent le format tant au niveau graphique, du caractère noir et blanc que des techniques narratives. Aussi certains comics américains s’inspirent énormément des mangas depuis quelques années déjà, sans parler des nombreuses adaptations mangas de romans cultes comme Orgueil et Préjugés ou Entretien avec un vampire. Dérivé du manga, le manfra est un exemple de global manga.

Exemples : Deep Scar (Italie), Hollow Fields (USA), Les larmes d’anges (Allemagne), Les Chevaliers de l’Horoscope (Espagne), Scott Pilgrim (Canada), Horion (France)…

Un cas à part de global manga : le manfra

Les "mangas" non-japonais - manfra

Origine : France, voire Belgique

Le manfra ou franga est un manga réalisé par des auteurs francophones qui est aujourd’hui devenu un véritable phénomène. On ne compte plus les nouveaux manfra publiés au cours des derniers mois. Et petite anecdote : le genre n’est pas toujours bien vu en France, les Français étant paradoxalement très attachés aux mangas japonais et donc très critiques envers le manfra. C’est assez fou étant donné que la France constitue le 2ème plus gros pays consommateur de manga au monde (je vous laisse deviner le premier). Mais à l’inverse, le public asiatique est plutôt friand du manfra !

Exemples : Dreamland, City Hall, Radiant, Pink Diary, Dofus, Wakfu, Tinta Run, Burning Tattoo, Catacombes, Geek and girly, Lanfeust Quest, Loa

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