TEST – A Way Out

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TEST – A Way Out

TEST – A Way Out C'est bien ?

Prison Break en 1972 !

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Je pense ne pas avoir été la seule à avoir attendu ce jeu avec beaucoup d’excitation. On parle tout de même d’un jeu exclusivement jouable en co-op, notamment en écran scindé (à l’ancienne et bien plus sympa) quand, en 2018, la seule co-op possible est en ligne et pas du tout fondamentale. Allez, parlons un peu de la chose.

Qu’est-ce que c’est ?

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Sorti le 23 mars dernier, A Way Out est un jeu sorti sur PS4, Xbox One et PC, créé par les suédois de Hazelight Studios (Brothers : A Tale of Two Sons) et édité par Electronic Arts. Comme dit plus haut, il s’agit d’une aventure jouable uniquement en co-op, soit en local soit en ligne, où vous devez vous entraider afin de réussir. On le trouve au prix de 29,99 €. Bon déjà, je dois vous dire un truc : à chaque fois que je joue à un jeu d’un studio suédois, ça envoie du pâté. Me demandez pas pourquoi, mais ça fonctionne à chacune de mes expériences ! Donc quand j’ai vu le générique de fin du jeu avec tous les noms suédois, je me suis dit que c’était presque normal.

Le pitch

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L’histoire se passe en 1972 aux USA. Avec votre coéquipier, vous incarnez Léo et Vincent dont le but est de s’échapper de prison. Léo est là depuis 6 mois, a un tempérament explosif, aime la manière forte et jouer au caïd quand il peut, même s’il a quelques points faibles assez drôles que vous découvrirez rapidement. Vincent, lui, arrive en prison, est calme, plus posé et réfléchi, et préfère éviter le conflit et la violence si possible mais reste un dur tout de même. Nos deux compères vont se rencontrer en plein milieu carcéral, évoluer ensemble, s’échapper ensemble dans le but de se venger de leur ennemi commun.

Visuel et direction artistique

Le jeu est vraiment pas mal du tout visuellement, malgré quelques textures parfois un peu moins jolies. L’animation des héros est très bien faite, tant au niveau de leurs expressions que de leur démarche et l’environnement ne bug pas. On sent une véritable recherche dans le physique de nos héros avec un côté très « cinéma » et des traits reconnaissables et percutants.

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Première rencontre de Vincent et Léo en format cinéma 16/9

Mais surtout, purée, on en parle de ces plans ? Comme décrit sur le site officiel, c’est « une aventure cinématique en co-op » et c’est totalement le cas ! La caméra et le cadrage évoluent tout au long du jeu, que ce soit en écran scindé ou non, en cinématique ou lors des phases de jeu. Je tiens absolument à féliciter le studio pour la phase de l’hôpital qui est juste excellente et parfaite : course poursuite, relais entre les deux joueurs, changement de plans entre vue à la troisième personne ou de profil, on a juste été estomaqué et adoré cette séquence qui est topissime et digne d’un très bon film d’action.

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Pour ce qui est de l’époque et de l’environnement, on ne se rend pas compte tout de suite que le jeu se passe au début des années 1970, et c’est bien. Au fur et à mesure en voyant les vêtements, les attitudes, en sortant de prison, la différence technologique (pour une évasion ça compte) et le contexte historique vous comprenez où ça se passe et dans quelles circonstances.

Gameplay

Déjà rien que le fait de pouvoir « vivre » une aventure, avec mon chéri sur PS4 en écran scindé était pour moi le top. On affectionne beaucoup de pouvoir jouer ensemble sur le même canapé, et nous regrettions qu’il n’y ai pas plus de jeux type Resident Evil comme sur PS3. Eh bien c’est chose faite, et même très bien faite !

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Vincent guide le chariot, Léo est dedans !

Déjà nos personnages respectifs nous correspondaient bien, donc pour l’immersion ça fonctionne. Je me retrouve donc avec Vincent qui arrive en prison, et Adrien avec Léo, qui lui m’observe arriver avec le reste du bus de détenus. Tout au long du jeu, soit l’un prend le relais de l’autre, soit vous devez coopérer pour réussir. Cela peut-être pour chercher des éléments, dans le cadre d’une phase de combat ou de fuite, ou encore pour questionner ou sauver votre ami.

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La prise en main est simple et efficace : déplacements, QTE, combats ou actions simultanées, il est facile de jouer à A Way Out. Vous pouvez autant jouer entre habitués qu’entre novices et ça, c’est cool. Ce qui nous a beaucoup plu aussi, c’est le fait que l’écran scindé change de taille et de place : quand vous êtes en phase de combat avec des armes, l’écran se divise entre le haut et le bas, vous pouvez donc voir beaucoup mieux que si cela restait vertical comme on le trouve dans la plupart des jeux.

L’aventure se déroule en trois étapes : s’échapper de prison et escapade en pleine nature, s’équiper et récolter des informations, puis la vengeance.

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Vous rencontrerez des choix stratégiques qui se résument à savoir si vous choisissez la méthode de Léo ou de Vincent, ce qui peut provoquer une discussion avec votre partenaire lorsque vous jouez en local. Nous avons essayé d’alterner les choix, sauf quand l’un nous semblait plus évident que l’autre.

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Tout au long de vos péripéties, vous aurez le loisir de faire des mini-jeux ou des actions assez fun, comme jouer du banjo ou envoyer des fers à cheval dans l’épisode à la ferme (qui soit dit en passant, est un peut trop long à mon goût), relever un défi de tractions en prison ou même vous mêler des discussions des personnes qui vous entourent. Nous avons bien rigolé, quand tour à tour nous sommes allés voir un couple en train de se disputer sur un banc, résultat : deux caractères, deux façons d’intervenir.

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Pendant que je caresse les chevaux, Adrien s’amuse avec les fers …

Petit défaut qui m’a un peu saoulé : les dialogues. Quand vous devez poser des questions ou quand vous devez discuter avec quelqu’un et que l’autre joueur aussi, une discussion prend le dessus sur l’autre. Donc si comme moi vous avez tendance à être un peu déboussolé, ça risque de vous gêner : d’un coup, juste parce que l’autre dialogue est enclenché avant le vôtre ou prioritaire, vous n’entendez plus rien et pouvez perdre le fil (oui les sous-titres sont plutôt riquiqui). Cela m’a embêté quelques fois, et je devais donc parler une seconde fois au personnage afin de récupérer les infos dont j’avais besoin.

Une fin choc

Autant le dire tout de suite, on ne s’attend pas du tout à la fin du jeu. En tout cas, ce fut le cas pour nous deux. On avait juste la bouche grande ouverte, les yeux rivés sur l’écran en mode « NON C’EST PAS POSSIBLE ». Je tiens à vous le dire, soit vous allez adorer, soit détester, je ne pense pas qu’il y ai d’entre deux et cela a déjà fait pas mal de bruit. Mais tout ça montre bien que le jeu arrive à nous surprendre jusqu’à la fin. Merci au scénariste et concepteur du jeu, Josef Fares !

Mon avis

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Il faut que jouiez à A Way Out. C’est rafraîchissant, bien fait et ça vaut largement son prix. Quand The Order 1886 sortait avec une durée de vie de 5h et coûtait une blinde, vous avez maintenant un jeu avec la même durée de vie (voire plus) et une expérience en co-op inédite. Je vous laisse le lien de l’évolution de la création des personnages avec l’interview de Josef Fares en bonus, parce que c’est vraiment intéressant de voir le processus. Je recommande ce jeu à tous : installez-vous sur le canapé une journée de week-end avec votre binôme, et profitez du bijou !

Note : 18/20

Les +

  • LA CO-OP ♥
  • C’est beau et immersif
  • Un scénario et des personnages au top
  • Gameplay efficace
  • Inviter un ami à jouer gratos avec nous quand on a déjà une copie
  • Le prix

Les –

  • Les couacs de dialogues
  • L’épisode de la ferme un peu long
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