TEST – Uncharted 4: A Thief’s End

TEST – Uncharted 4: A Thief’s End

TEST – Uncharted 4: A Thief’s End

TEST – Uncharted 4: A Thief’s End C'est bien ?

God of War

On enfile notre ceinture en cuir, notre étui à revolver et nos vieilles Aviator et c’est parti pour une nouvelle aventure avec plein de poussière et de squelettes.

Après 5 années, nous retrouvons notre ami Nathan Drake et nous nous préparons à nous lancer dans la suite directe de Uncharted 3 : L’illusion de Drake.
Sorti le 10 mai 2016, Uncharted 4: A Thief’s End est un jeu PlayStation 4, développé par Naughty Dog et édité par Sony. Pour conclure la série, vous devrez cette fois suivre la piste du plus gros trésor pirate existant sur terre (je fais monter la sauce là, ça se voit ?)

Histoire, narration et énigmes

Il s’agit avant tout de l’histoire d’un homme drogué, totalement dopé à l’aventure, aux grottes, îles mystérieuses et dangers en tout genre. Nathan Drake ne résiste pas à l’appel du risque. Et ce qui est précisément dingue avec A Thief’s End, c’est que le joueur non plus.

Nous mettons le jeu dans notre PS4, le chargeons , jouons au premier chapitre, calmes et pas encore trop excités, puis au second, puis au troisième… puis au 16ème et zut il est déjà 4h30 du matin !

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Il est déjà 2h00 du mat ? Encore 2min, c’est tout !

La grande nouveauté du jeu réside dans l’introduction du grand-frère de Nathan, Sam (ou Samuel) Drake. Le personnage est à la fois agaçant, cool, insupportable et attachant (à noter tout de même que, sur la VF, le doublage est assuré par la voix d’Alan Harper, frère de Charlie Harper dans la série Mon Oncle Charlie et c’est super troublant quand on connaît !). Or, le personnage de Sam est primordial au déroulement de l’histoire. Rassurez-vous, son introduction est très naturelle. C’est du bon.

La narration du jeu est à son top, l’histoire bien ficelée et nous touche vraiment dans notre plus for intérieur. Sans vous dévoiler l’intrigue, j’ai ressenti toute la gêne et l’énervement que doit ressentir Nate à l’égard de son frère lors d’un des passages clés du jeu.

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Déjà enfant, c’était de la mauvaise graine…

Les énigmes, quant à elles, sont bien amenées. Elles sont assez nombreuses, une dizaine peut-être, et proposent un difficulté parfaitement dosée. C’est un vrai plaisir. À tel point que l’on comprend ce que doit ressentir un chasseur de trésor, addict à l’adrénaline et à la recherche d’indices.

Niveau durée, le jeu n’est ni trop court (c’est la peur première du jeu), ni trop long.
Le déroulement de l’histoire nous prend aux tripes, on avance, enchaînant les décors, mais cela dure. Chaque chapitre, vous vous entendrez dire « oh mince… ce n’est pas la fin là ? ». Et heureusement non, ce n’est pas fini. Enfin, si, ça finit quand même à un moment. Mais c’est cool.

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Et dire que là je croyais que c’était beau… si j’avais su ce qui m’attendait…

Tout est une question de gameplay

Globalement le jeu reste fidèle à ses principes. Nathan Drake court, saute, s’accroupit, se cache, tire, s’agrippe à de très nombreuses parois rocheuses, murs, etc.

Dans cet opus, il lui arrivera également de faire de la tyrolienne, de conduire une jeep, utiliser son treuil (à la Jeep hein), ou même utiliser un bateau.
Des petites nouveautés de gameplay sont tout de même à prévoir. Et heureusement me direz-vous. Ainsi, Nate utilisera un grappin qui lui permettra d’accéder à l’inaccessible. Mais également un piquet (même optique globalement) et enfin pourra s’adonner à des petits moments de nage (dont l’une des premières scènes).

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La nage est plutôt agréable et intuitive

Point important du gameplay à notifier également : les gunfights (entendez « fusillades ») ne sont pas trop longs et ne sont pas trop fréquents. Disons qu’ils ponctuent l’histoire en la dynamisant efficacement.

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Des pierres, des têtes de mort, un froid glacial, un ambiance de fête, ça sent le trésor à plein nez !

Au contraire, on déplorera (même si, personnellement, ça ne me dérange pas) une IA quelque peu à la masse. Il faut le reconnaître, les soldats de Shoreline ont beau être à 2m de vous, ils ne vous voient ni ne vous entendent pas du tout !
D’autre part, ils peuvent vider un chargeur entier sur vous, sans que notre personnage ne décide de passer l’arme à gauche, alors qu’avec un tir bien placé, ceux-ci meurent sans rechigner. Pas très réaliste, mais sacrément efficace pour dynamiser le jeu et le rendre plus agréable.

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Maintenant je sais quel dentifrice Nate utilise ! Enfin !

En bref, le gameplay est à la fois solide, intuitif, mais pas lassant pour autant car le jeu nous propose son petit lot d’améliorations. Et c’est top !
Le gameplay est donc bon, il a fait ses preuves et on n’y fait à peine attention tant le scénario et les scènes QTE nous emmènent. Si vous débutez votre relation avec Nathan Drake et que vous n’avez joué à aucun autre Uncharted, cela ne devrait pas particulièrement poser de problèmes. Effectivement, le gameplay reste classique et très proche d’un Tomb Raider.

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Faut aller là, tout droit, vers le monsieur…

Cependant, afin de rester parfaitement objectif (pour une fois) sur la partie gameplay, je dois bien reconnaître que je me suis vu mourir plusieurs fois car mon personnage sautait, essayant tant bien que mal de s’agripper à une paroi sur laquelle il était tout simplement impossible de le faire.

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Oh des citrons. Partout. Plein de citrons.

Graphismes et environnements

Alors là…

Je vous avoue qu’en écrivant ce test, je ne sais pas encore quels mots je vais bien pouvoir choisir pour décrire ce jeu, cette expérience, cette merveille.

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Voilà…

Le jeu est beau à s’en damner. Non seulement les effets de lumières, de brouillard et de fumée sont très réussis, mais ce qui choque le plus (oui c’est le terme) ce sont les paysages, les environnements, les décors, les ambiances dans lesquels Naughty Dog nous emmène nous balader. Car tout est une question de temps dans A Thief’s End : à la fois vous serez pris d’une folle envie d’avancer et d’en savoir plus sur l’histoire du jeu, à la fois vous ne pourrez vous empêcher de retenir votre souffle quelques secondes afin d’admirer le paysage, observer chaque détail, chaque objet, bouche béante et sourire en coin. Vous bourlinguerez, c’est moi qui vous le dis, pour ne passer à côté d’aucun élément du génie de cette expérience.

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Vous allez rouler pas mal. Et c’est cool parce que ça repose un peu !

De plus, Nate en prend plein les vêtements et ça se voit (ne me faites surtout pas dire ce que je n’ai pas dit !). En effet, il nage, il court dans la boue et il est sale. Vraiment très sale et très mouillé. Pour le coup, force est de remarquer que c’est très immersif.

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Hum ! Ça donne envie d’y aller !

D’autre part, le jeu nous fait voyager. Au sens propre (puisque vous suivrez Nathan de la lourde et humide brume des terres d’Irlande, à l’épais soleil de Madagascar ou encore aux charmantes et ensorcelantes îles pirates) comme au sens figuré. Pour cause, des imaginaires incroyables ont travaillé sur ce projet et cela se ressent. Chaque photo est d’une telle intensité qu’elle en est poétique.
Visuellement, le jeu est une déclaration d’amour au jeu-vidéo.

Pour l’occasion, je vous pose là quelques screenshots de ma session de jeu. Indispensable pour comprendre à quel point le jeu peut être enivrant de beauté.

 

 

 

Petit bémol peut-être, la camera. En effet, celle-ci cherchera à vous jouer quelques tours. J’en arrive presque à penser que les développeurs ont fait exprès afin de rester fairplay vis-à-vis de la concurrence.

Fidélité et références 

Le jeu est fidèle à tout.
Tout d’abord, il est fidèle aux précédents opus de la série dont il est une suite directe et ne cesse de faire des références. Ce qui est (pour le joueur nostalgique, triste à l’idée même de penser que A Thief’s End puisse signifier la fin de la série) plus que tendre. C’est un réel délice !

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Oh un temple, quelle surprise !

D’autre part, le jeu est également fidèle à l’Histoire. Les noms de pirates ainsi que leurs drapeaux sont tous réels. En voici un exemple, ceci est l’emblème et le drapeau d’Henry Avery, illustre pirate dont vous chercherez le fameux trésor.

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Ça un logo de pirates ? Tiens, j’aurais pas dit !

Musique et ambiance

L’ambiance visuelle est incroyable, et la musique tout autant.
Et même si elle n’est pas toujours mise en avant, elle sublime à la perfection l’intensité du jeu. L’association fonctionne à merveille.

 

Avis général

Uncharted 4 : A Thief’s End est un chef d’oeuvre. Il n’y a là nul doute. Foncez tête baissée, le jeu est absolument génial. Et s’il n’est pas absolument parfait (quelques longueurs, quelques soucis de caméra), on peut sans gêne admettre que celui-ci chatouille la perfection.
Je n’ai rien à ajouter.


Note : 19/20

Graphismes : 19/20
Imaginaire créatif : 19/20
Références : 18/20
Musique : 17/20
Jouabilité : 17/20
Accessibilité : 16/20

Si j’avais découvert la série Uncharted avec cet opus, ma note aurait été de 18/20. Mais les références aux anciens jeux m’importent tellement que j’aurais plutôt envie de le noter 20/20. Ce pourquoi ma note sera un équitable 19/20.

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